Assurance Race Choisir
Education Trouble Sante
Naturel Défendre Jeux

Berger de brie

Le 3 février 2014 PAR Anva - 4 (245 votes)

Caractéristiques du Berger de brie

Adaptabilité4 stars Entente chat3 stars Entretiens4 stars
Affection5 stars Entente chien3 stars Santé3 stars
Appartement4 stars Entente enfant4 stars Besoin sociaux4 stars
Aboiement4 stars Gardien5 stars Premier chien5 stars
Exercice5 stars Intelligence5 stars Joueur3 stars
  • Adaptabilité4 stars
  • Entente chat3 stars
  • Entretiens5 stars
  • Affection5 stars
  • Entente chien3 stars
  • Santé3 stars
  • Appartement4 stars
  • Entente enfant4 stars
  • Besoin sociaux4 stars
  • Aboiement3 stars
  • Gardien5 stars
  • Premier chien5 stars
  • Exercice5 stars
  • Intelligence5 stars
  • Joueur3 stars

Origine et histoire du Berger de brie

Beaucoup d'auteurs affirment que l'origine du berger de Brie serait très ancienne, certains même confirment en stipulant qu'elle remonterait à la "nuit des temps". Ceci est une erreur qui est né d'une confusion issus d'un abus de langage. En effet, pendant très longtemps l'appelation de "chien de brie" était un terme générique appliqué à tous les chiens de type berger indigène, indistinctement - en particulier le berger de beauce.(1) Ce que confirme Buffon en disant qu'un chien de berger est celui qui se rapproche le plus de la race primitive. On les appelle en France communément chiens de Brie.(2) Ce n'est qu'à partir de 1809 qu'une première distinction se fit. Dans son cours, l'abbé Rozier signale deux types de variété de berger: une à face rase et poils court ( le beauceron) et l'autre à poils long et laineux (le futur Berger de Brie).(3)

Pour l'anecdote, il existe même une légende datant du Moyen Age selon laquelle un briard dont le maître(Sire Aubry de Montdidier) fut assassiné, pourchassa avec un incroyable acharnement son coupable, un dénommé Macaire. Stupéfait, le roi ordonna un affrontement justicier entre ces deux rivaux. Ce combat eu lieu en 1371, dont l'animal sorti vainqueur. Macaire fini par avoué son meutre et fut exécuté sur le champs par décapitation. Afin d'immortaliser le courage et l'acte de bravoure du Briard, on lui sculta sa tête sur un écu de l'Eglise de Montdidier. Par la suite, les gens de la région aurait transformé l'appelation de chien d'Aubry en "chien de Brie". Malheureusement, il n'est pas possible de vérifier la véracité de cette légende étant donné que l'église en question fut détruite durant la première guerre mondial par les Allemand.(4)
En revanche, nous savons de source sûre que le Berger de Brie n'existait pas à cette époque en revanche, rien n'empêche que l'histoire dans sa globalité soit vraie, justifiant l'utilisation des termes "chien de brie" mais elle ne concerne en rien notre Berger de Brie.

La création du Berger de Brie

En réalité, ce n'est qu'au début du XIXèm siècle que les éleveurs eurent recourt à la création du Briard en faisant croiser un Barbet avec un Beauceron, croisement qu'on jugea nécessaire, lorsque, vers le commencement du siècle, on reconnut que le rôle du Chien de berger devait changer et qu'au lieu d'un simple protecteur de troupeaux, il devait devenir surtout un protecteur des récoltes. On chercha à augmenter son intelligence par l'infusion du sang du barbet reconnu pour être le plus intelligent de tous les chiens et on obtint ainsi un chien qui fait l'admiration de tous ceux qui le voient travailler. C'est de lui que M. Menault, inspecteur de l'agriculture, a dit : « Le Chien de berger est le premier ministre du berger ; il exécute tous ses ordres, il maintient le troupeau dans la légalité ; il rappelle les délinquants à l'ordre, avertit de la voix celui-ci, mord celui-là qui l'a mérité. Il est tout à la fois ministre, préfet de police et garde-champêtre. Pour remplir tant de fonctions, il faut qu'il soit intelligent. »(1)

Photo d'un barbet
Représentation d'un Barbet, chien qui participa activement à la création du berger de Brie

Ils auraient parfaitement pu se contenter du Berger de Beauce, mais s'il a pû protéger pendant des siécles les troupeaux des loups, il n'en demeure pas moins qu'il n'était plus suffisament efficace aux yeux des bergers. On lui reprochait de ne pas avoir assez de sagacité, d'avoir la dent dure à l'égard de ses protégés, d'être moins résistant aux mouches pendant les grandes chaleurs et enfin de rechercher trop souvent l'ombre des buissons et le farniente que le Berger de Brie. Alors naturellement, le Berger de Brie pris peu à peu la place du Berger de Beauce.

Ce que Mr Reul affirme des chiens de berger peut sans nul doute convenir à notre Berger de Brie : Le Chien de berger est remarquable par sa sagacité. Ses dispositions à garder les troupeaux paraissent innées : elles sont héréditaires. Au bout de fort peu de temps, il connaît chaque signe, chaque regard du berger et remplit avec une patience, une obéissance rare, les tâches qu'il lui impose.

De son côté, Sanson en fit son éloge : Nulle part, dans aucun pays du monde, il n'y en a de plus apte à la fonction, faisant preuve d'une intelligence plus développée et d'une connaissanceplus complète du métier. Avec ces chiens là le moindre désir exprimé est aussitôt compris et satisfait, et ils donnent à chaque nstant les preuves d'une initiative dont beaucoup d'hommes, certes, ne sont point capables au même degré. Cequi est curieux . surtout, c'est de les voir, quand ils ont plusieurs pour le même troupeau, se distribuer les rôles et chacun remplir le sien ponctuellement, sous la surveillance de l'un d'eux, qui est énéralement le plus ancien. Le berger, assis à l'ombre ou appuyé sur sa houlette, assiste impassible à cette police si bien faite, dont l'objet est d'empêcher que es bêtes ne s'écartent du pâturage qui leur est assigné.(5)

Le berger de Brie
Berger de Brie répondant au nom de Faro, appartenant à M. Maillard qui correspond parfaitement à l'allure des Briards de l'époque

Paul Mégnin donnait la description suivante du Berger de Brie : il a les mêmes proportions que le Chien de Beauce tout en étant généralement un peu plus petit; comme lui il a les oreilles courtes et droites, mais il en diffère par son pelage long et laineux en grandes mèches, qui couvre aussi bien la face où il forme des sourcils épais et proéminents, moustaches et barbiches et les extrémités que, le reste du corps comme chez son ancêtre le Barbet ; ce pelage est généralement gris ardoisé foncé, noir mal teint, ou gris fauve plus ou moins clair.
On lui rogne souvent la queue, ce qui est un tort, car c'est un balancier nécessaire aux grandes allures : des expériences ont prouvé en effet que, des Chiens de berger courant sur une étroite chaussée, ceux qui étaient privés de queue tombaient souvent dans le fossé, ce qui n'arrivait pas aux autres. Du reste, cette ancienne habitude, qui avait sa raison d'être autrefois, lorsque les Chiens de berger étaient souvent aux prises avec les Loups, est maintenant un anachronisme.
(6)

Les documents retraçant l'histoire du berger de Brie sont nombreux. Et comme nous pouvons le constater, c'était l'un des chiens les plus estimé. Il avait pour fonction principale de garder et conduire les troupeaux.

Briard au travail
Représentation d'un Briard en train de diriger un troupeau de brebis

L'histoire bouleversante de Charmante

L'aventure du Berger de Brie démarre avec le prix d'honneur remporté par une femelle Berger de Brie lors de la première exposition canine à Paris en 1863. Cette femelle, répondant au nom de Charmante marqua le point de départ d'une longue bataille mené par les éleveurs pour faire sortir la race de l'ombre. L'histoire de Charmante est d'autant plus surprenante qu'elle aurait pu ne jamais exister. Pour celà, elle mérite que nous nous y attardons un petit peu.

Tout commence lorsqu'un conducteur de bestiaux avait amené une bande de boeufs à l'abattoir de Montmartre. Sa chienne, qui était pleine, fut prise de douleur et laissée par son maître qui était obligé de repartir. Charmante se trouvait dans la portée; elle fut gardée par un jeune garçon boucher nommé Bonami, qui l'éleva au biberon. Les parents de ce jeune homme faisait du commerce de bestiaux; la jeune chienne s'accoutuma à accompagner les troupeaux; elle reçut un peu au hasard les soins qui devaient développer ses qualités. Elle devint ainsi, grâce surtout à son bon naturel, une très jolie chienne. Cependant, son jeune maître tomba au sort à la conscription(service militaire), fut fait dragon et envoyé en garnison à Cambrai. Charmante le suivit. Plus tard, le dragon buvait dans un cabaret et sa chienne était couchée à ses pieds. Le maître de l'établissement ne tarda pas à remarquer l'élégance et les gentillesses de cet animal qui avait eu l'occasion de donner plusieurs preuves de son intelligence en rappelant à l'ordre des bestiaux qui erraient dans la cour.
Soudain le cabaretier annonce au jeune garçon avoir vu qu'il allait y avoir une grande exposition de chien, et l'incita à y participer. Le jeune d'abord réticent fini par céder et c'est ainsi que la chienne gagna deux prix à l'Exposition de la Société d'Acclimatation.(7)

Ensuite, la chienne fut ramené chez les parents du jeune garçon où elle repris son quotidien habituel. Dans un but de spéculation, elle fut accouplé par un chien appartenant à bouché, nommé Libertin qui avait lui-même remporté le 4èm prix à l'Exposition de 1863. De cette alliance sont nés dix petits dont quelques uns sont probablement parti tenter leur chances aux expositions canines. L'histoire ne raconte pas si les descendance ont remporté des prix.

L'évolution du berger de Brie

Suite à la première exposition canine remporté en 1863 par Charmante, il faudra attendre plus de vingt ans avant de voir le premier chien de type Briard enregistré dans le livre des origines françaises. La raison en est tout simple, c'est que le livre des origines françaises ne fut créer qu'en 1885. Entre temps, les éleveurs passionnés par les bergers de Brie ont tenté de conserver et d'améliorer au mieux la morphologie de la race.
C'est donc un dénommé "Sans-Gêne" appartenant que Prince de Béarn qui sera le premier chien de type briard enregistré au LOF sous l'appelation de berger Français. Deux ans plus tard, il remporte la médaille d'or lors d'une exposition à Paris; il devient alors le modèle d'exemple des autres éleveurs qui s'appliqueront à sélectionner dans les fermes les meilleurs sujets.

Il faudra encore attendre onze ans(1896) pour voir la première création d'un club nommé le "club français des chiens de berger" sous la direction d'éleveurs reconnus et réputés tels que Pierre Mégnin et Paul Dechambre. Un an plus tard, le premier standard du berger de Brie est rédigé. Il permet entre autre de distinguer deux variétés du berger de Brie: un à poils laineux, l'autre à poils chévre. Ce dernier sera conservé au profil du poil laineux en raison des multiples défauts, notamment son feutrage, causant des difficultés pour l'entretiens et l'hygiène de la peau. Par ailleurs, le poil chévre se montrait plus résistant et imperméable aux intempéries.

Suite au décès de Mégnin en 1906, Monsieur Lamarque, grand éleveurs réputé, connaisseur et juge du chien de Berger de Brie fonda le "club des Amis du Briard" en 1909 avec pour vocation de permettre l'évolution de la race en aidant les futurs propriétaires à connaître, éduquer et élever le Berger de Brie, grâce notamment à la distribution d'une revue trimestrielle gratuite et des expositions annuelles permettant d'obtenir les meilleurs sujets de la race. Mais l'arrivée de la première guerre mondiale mis en suspend tous les efforts concernant la race.

Exposition canine de Briard en 1912
Exposition canine de Briard organisé le 22 mai 1912 au jardin des Tuileries

Pendant ces cinq longues années plusieurs élevages furent détruits. Les pertes sont considérables, mais pas question d'abandonner le projet. C'est pourquoi en 1923, le club fut reconstitué grâce notament à l'intervention d'un homme bien trop inconnu, Jules Dunet. Lamarque continua d'en assurer la présidence tandis que l'on confiait la gestion de la paperasse à Dunet. Le club repend de l'allure et manifeste sa vitalité à travers de nombreuses expositions organisées ci et là, principalement en région parisienne et en province.

En 1925, on rédige un nouveau standard qui modifie légèrement l'allure de Berger de Brie. Désormais les sujets doivent être plus grand, les oreilles sont courtes et non plaquée, toute les couleurs uniformes sont admise en dehors du blanc (les couleurs foncées reste préférées), et comme on s'y attendais le poils laineux est abandonné.

La race devient de plus en plus populaire, si bien que deux clubs se disputent les faveurs des amateurs pour la défendre et la propager. D'un côté le "club des Amis des Briard" et de l'autre le "club des Amateurs de Briard". Mais la seconde guerre éclata portant sur son passage un coup serieux à la race. Certains chiens furent executé par les Allemands car seul les chiens de type Berger Allemand étaient acceptés, d'autres ont été utilisé comme sentinelle (pour repérer l'approche des patrouilles enemies), ou dans le transport.

Mais certains élevages tiennent le coup et au retour de la guerre relance la race. Alors que les deux clubs continuaient de se disputaient, en juin 1946 la SCC trancha et exigea la présence d'un seul club. Finalement après discussion les deux clubs fusion sous le nom du plus ancien "les Amis du Briard". Legendre fut élu président et dirigea le club jusqu'à son décès en 1949. Par la suite pas moins de 4 dirigeant se succédère les uns derrières les autre tandis que le nombre de naissance s'amenuise malgrè les efforts des éleveurs. On suppose que cette baisse pourrait être dû aux exigeances de la vie moderne et aux contraintes qu'impose la présence d'un chien de grande taille, d'autant plus que la fourrure du Berger de Brie nécessite un entretiens régulier.

Le berger de Brie en 1935
Photo d'un berger de brie prise en 1935 en attente d'une exposition canine

Malgrè la chute de popularité, pas question de baisser les bras. M. Pouchain alors vice président de la SCC reprend les reines du club en 1963 accompagné d'une secretaire dévoué, dynamique et convaincue. Ensemble ils vont redresser la barre et après dix ans de dur labeur la popularité reprend, le nombre de naissance augmente d'année en année et tandis qu'on ne s'y attendait pas on assiste littéralement à une "folie briard" ! Entre 1975 et 1986, le nombre de naissance est multiplié par 6 atteignant ainsi plus de 6000 naissances en 1986 ! Malheureusement, l'heure de gloire ne sera que de courte durée, celle-ci va progressivement diminué jusqu'à n'avoir aujourd'hui qu'environ 400 naissances.

Les raisons de cette perte de popularité sont multiple, le berger de Brie était devenu un effet de mode et comme toutes les modes elles ne sont que passagèrent. Cependant, durant cette période de nombreux éleveurs peu scrupuleux se sont lancés dans le business profitant ainsi des profits des ventes sans se soucier du respect du standard, autant niveau morphologique que caractère. Les progrès obtenus par le travail acharné des bons éleveurs ont été serieusement mis à mal causant l'apparition de sujet ne répondant pas aux normes exigées. Aujourd'hui la situation s'est de nouveau stabilisé, et même si le Briard n'est plus un effet de mode, il reste cependant très apprécié des amateurs et continue de séduire par ses qualités exceptionnelles.

Courbe de naissance du Berger de Brie
Courbes de naissance du Briard entre 1969 et 2012
Source
1 - Revue des sciences naturelles appliquées : bulletin mensuelle de la société nationnal d'Acclimation de France 1893
2 - Les ouvriers de la ferme - E. Menault - 1898 3 - Cours complet sur l'aggriculture - abbé Rozier - 1809
4 - Le berger de Brie ou Briard - Dr Vét. Maurice Luquet - 1986
5 - Chien. Dictionnaire d'Agriculture Barral & Sagnier - Sanson - 1866
6 - L'éleveur - Paul Mégnin - 1888
7 - Journal d'agriculture pratique - 1864

Caractère du Berger de brie

Le berger de Brie ou Briard a été pendant des années selectionné pour travailler auprès des troupeaux. Naturellement, il en garde les aptitudes qui vont influencer directement et indirectement sur son caractère. Entre autre, c'est un chien a fort caractère, il est intelligent, réfléchi, et prend de lui-même toutes les mesures qui s'imposent. Aussi il aura besoin d'avoir une éducation ferme mais sans brutalité faute de quoi il pourrait devenir peureux ou agressif et là n'est pas le but recherché.

Parce qu'il a une longue fourrure qui nécessite un brossage régulier, son maître devra lui apprendre le plus tôt possible à être manipulé dans tous les sens. L'apprentissage des ordres de bases comme assis, debout, pas bouger se révèleront être une aide précieuse pour les séances de brossage. Lorsqu'on évoque la longueur des poils, les futurs propriétaires s'imaginent à tord qu'elle nécessite de nombreuses séances chez le toiletteur, or si l'animal est brossé régulièrement, le toilettage ne devient pas nécessaire. Sauf en cas d'exposition. Il ne faut vraiment pas négliger cette aspect du Briard, si n'êtes pas du genre à chouchouter les chiens, il est dans ce cas préfèrable de se tourner vers des races demandant moins d'attention, dans le cas contraire, si les premiers brossage peut s'avérer être laborieux, ils deviendront très vite de véritable parties de plaisir qui favoriseront l'instauration d'une relation fusionnelle et harmonieuse entre le Briard et son maître.

Que vous viviez en appartement ou en maison, le Briard saura s'adapter parce qu'il est bon et que vivre en présence de son maître est pour lui le plus important. En revanche, il est vrai que la vie citadine n'est pas faite pour lui. C'est un chien qui a besoin de courir, de galoper, de se dépenser tout en étant avec son maître. C'est avec joie qu'il le suivra lors d'une balade à vélo ou une course à pied et qu'il participera aux exercices d'agility ou d'obéissance.

Le Briard n'est pas fait pour rester enfermé, d'ailleurs il n'aime pas la sollitude et l'y contraindre serait développer chez lui des troubles du comportement comme la destruction des locaux ou l'angoisse de séparation. Il reste malgré tout un chien sain et équilibré qui comprend très vite ce que l'on attend de lui et pourrait par ailleurs surprendre tant il ne manquera pas de prouver le degré de son intelligence. Face à ces facultés, il est aujourd'hui utilisé comme chien guide d'aveugle, ou chien d'assistance, chien pisteur mais aussi en tant que chien de sauvetage.

C'est aussi un agréable chien de compagnie, gaie, affecteux et tendre, il aime la présence des enfants avec qui il jouera volontier. Il endossera de lui-même le rôle de chien de garde et prendra soin de protéger sa famille et ses biens de la même façon qu'il protégeait les troupeaux des prédateurs. Il donnera l'alerte pour signaler la présence d'un intru à proximité de l'habitation et si celà s'avère nécessaire, il n'hésitera pas à attaquer ce qu'il considérera comme un enemie - même si ne s'agit pas là de son rôle principal. Car rappelons-le le Berger de Brie est un chien de garde, de conduite et non pas un chien de défense.

Les maladies du Berger de brie

Le berger de Brie est une race pouvant vivre jusqu'à 11 ans et plus en fonction de son mode de vie. C'est un chien relativement souple, robuste, solide, qui ne tombe rarement malade. Son patrimoine génétique est plutôt sain, néamoins il faudra faire attention aux tares oculaires, ainsi qu'à la dysplasie coxo-fémorale toutes deux transmises génétiquement. Néanmoins, sachez qu'aujourd'hui les éleveurs sont en mesures d'éliminer ses maladies par le biais de leur selection. Il convient donc de vous assurez auprès d'eux que les depistages nécessaires ont été effectué sur les parents et le chiot avant d'investir.

A côté de ça, veillez également à surveiller son double ergot. Généralement ils ne bougent pas, mais il peut arrivé que l'animal se blesse et s'infecte rapidement.

Concernant l'entretiens de son poil, le Briard a besoin d'être brossé quotidiennement pour empêcher la formation de noeud, mais le lavage doit être bien plus espacé pour pouvoir concerver son côté rustique.

Race de chien Berger de brie
CONNEXION
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez notre politique de confidentialité et que des cookies soient utilisés afin de mesurer l'audience de notre site. J'accepte Paramétrer les cookies